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Après le trio minimaliste (comprendre : sans basse) des Gories, groupe majeur du Garage Rock ayant largement œuvré pour le renouveau du genre dans les années 1990, Mick Collins revient en force en 1998 (1) avec une deuxième formation atypique de Detroit, The Dirtbombs : deux batteries, deux basses (ou plus exactement une basse et une espèce de guitare baritone dont Ko Melina joue comme une basse), et notre héros au chant et à la guitare. Deux formations originales pour deux groupes... explosifs !
Bien qu'on retrouve ici le son caractéristique d'un Collins toujours très inspiré quand il s'agit de produire des riffs accrocheurs, le résultat s'avère moins viscéral et brut de décoffrage, un peu plus recherché que la hargne et la sauvagerie Punk qui avait fait la renommée – totalement justifiée – des Gories. Du talent, il y en a encore, mais dans un genre sensiblement différent.

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Malgré quelques accents pop-rock ponctuels, Ultraglide In Black et Dangerous Magical Noise restent leurs meilleurs albums. Leur son est assez éclectique, avec l'électricité pénétrante de titres comme 21st Century Fox (à ne pas confondre avec le Twentieth Century Fox des Doors), Thunder In The Sky ou Ever Lovin' Man, mais aussi l'excentricité Soul de Ode To A Black Man, Do You See My Love (For You Growing) ou Indivisible, pour terminer sur des morceaux plus convenus mais tout aussi efficaces que I'm Qualified To Satisfy You ou Underdog (à ne pas confondre avec la version de Kasabian), dont voici une version live de 2008 à la Maroquinerie, Paris :

D'autres bonnes vidéos du groupe : Ever Lovin' Man, Start the Party, Wreck My Flow, ...

À voir : leur site, www.thedirtbombs.net.


(1) Le groupe, qui n'était à l'origine qu’un projet parallèle aux Gories, fut fondé par Mick Collins en septembre 1992. The Dirtbombs commencèrent à enregistrer vers 1995, et le premier album paru en 1998. (retour)