Je m'attarde - Mot-clé - Apocalypse - Commentaires le temps d'un souffle<br />2024-03-25T15:05:00+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearPhase IV, de Saul Bass (1974) - Renaudurn:md5:97cbc5fb3276283a03a0d7736e4be8d02023-12-13T17:45:42+01:002023-12-13T17:45:42+01:00Renaud<p>Haha, merci à toi Nicolas !</p>Phase IV, de Saul Bass (1974) - Nicolasurn:md5:6eb7e5601eceff643bb0e33393e66e4f2023-12-13T15:48:22+01:002023-12-13T15:48:22+01:00Nicolas<p>Le plaisir de lire une chronique cinéma tient parfois à ce que son auteur formule clairement les réflexions, éparses et mal dégrossies, que vous vous faisiez au sujet d'un film. C'est le cas pour moi ici avec ce <ins>Phase IV</ins> (vu seulement cette année après l'avoir longtemps attendu/fantasmé).</p>
<p>Merci <strong>Renaud</strong> ! ;-)</p>Take Shelter, de Jeff Nichols (2011) - Renaudurn:md5:a81f597e138ebbb4dc762468765fd1d12023-03-18T16:13:36+01:002023-03-18T16:13:36+01:00Renaud<p>(petite pause appendiculaire)</p>
<p>Haha j'ai tendance à ne pas publier ici mes notules sur des films largement connus et critiqués, mais il est bon de rappeler que je ne regarde pas que d'obscurs films muets hongrois ! ;-)</p>
<p>Le final avec la catastrophe qui se reflète dans la vitre, brrr... C'est magnifique. Je fais aussi cette association avec Bug, marrant !</p>Take Shelter, de Jeff Nichols (2011) - Gillesurn:md5:e80ea0075eaf15ad28d7d60549efb4152023-03-14T23:01:30+01:002023-03-14T23:05:19+01:00Gilles<p>tonnerre de Brest ! celui-ci je l'ai vu ! ça mérite d'être dit car c'est rare ! Je l'avais apprécié avec son final champ-contrechamp qui touche au sublime. L'occasion d'une décharge émotionnelle dans un récit tendu.<br />
Quand je me remémore ce film, je ne peux pas m'empêcher de penser à <ins>Bug</ins> de <strong>William Friedkin </strong>où <strong>Michael Shannon </strong>interprète également un personnage rongé par une peur dont on ne sait trop si elle est la conséquence d'un trouble paranoïaque ou le fait d'une réelle menace, dans un huis-clos frénétique et étouffant.</p>Le paradoxe de Fermi, de Jean-Pierre Boudine (2015) - Gillesurn:md5:917e30b26bbf02c6ee7b5ab423a55a8e2017-09-01T00:43:48+02:002017-08-31T23:53:30+02:00Gilles<p><strong>Brian Aldiss</strong>, un des pilliers de la SF, nous a quitté il y a quelques jours au bel âge de 92 ans (nécro sur le site du <a href="http://www.telegraph.co.uk/books/what-to-read/brian-aldiss-interview-much-snobbery-science-fiction/" rel="ugc nofollow">Telegraph</a>, et de <a href="http://next.liberation.fr/livres/2017/08/21/brian-aldiss-fin-de-l-escale_1591119" title="Brian Aldiss" rel="ugc nofollow">Libé</a>). Le jour de sa mort, la coïncidence voulait que je sois plongé dans son roman <ins>Croisière sans escale</ins> paru en 1958. Je retranscris ici le préambule de ce classique d'<strong>Aldiss</strong> car j'y ai trouvé une sorte de résonance avec ce roman de<strong> Jean-Pierre Boudine</strong>. Dans l'ordre de mes lectures, j'ai boulotté <ins>Croisière escale</ins> tout de suite après avoir refermé <ins>Le Paradoxe de Fermi</ins>, bonnes pioches.!</p>
<blockquote><p>Une communauté qui ne peut ou ne veut concevoir l'insignifiance de la place qu'elle tient dans l'univers n'est pas véritablement une communauté civilisée. C'est-à-dire qu'elle recèle en ses flancs un principe d'instabilité fatal. L'histoire que voici est celle d'une telle communauté.</p>
<p>Il est rare qu'une idée, humaine par son origine, contrairement à la plupart des innombrables facteurs dont l'influence s'exerce sur notre univers, soit dotée d'un équilibre parfait. Inévitablement, elle porte l'empreinte de la débilité de l'homme et oscille du médiocre au sublime. L'histoire que voici est celle d'une idée sublime.</p>
<p>Pour cette communauté, ce n'était pas seulement une idée qui se trouvait mise en jeu : c'était sa propre vie. Car, comme il en va de toutes les idées, celle-là s'était dénaturée et dévorait l'existence même de la communauté.</p>
</blockquote>