Je m'attarde - Mot-clé - Morale le temps d'un souffle<br />2024-03-29T08:45:23+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearJustice est faite, de André Cayatte (1950)urn:md5:9f681b1c909a8f2e894152bb2551bc312023-11-03T10:04:00+01:002023-11-03T10:07:49+01:00RenaudCinémaAndré CayatteClaude NollierCulpabilitéEuthanasieFemmeMoraleNoël RoquevertPatriotismeProcèsRacismeRaymond BussièresReligionSubjectivité <a href="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/justice_est_faite/justice_est_faite.jpg" title="justice_est_faite.jpg, oct. 2023"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/justice_est_faite/.justice_est_faite_m.jpg" alt="justice_est_faite.jpg, oct. 2023" class="media-center" /></a>
<div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>Le doute, le biais, la partialité</strong></ins></span></div>
<p>La thématique centrale de <ins>Justice est faite</ins>, avec le jugement d'une femme interprétée par <strong>Claude Nollier</strong>, ressemble fortement à celle de <ins>La Vérité</ins> avec <strong>Brigitte Bardot </strong>que <strong>Clouzot </strong>réalisera une décennie plus tard en 1960. C'est le récit d'un procès de la cour d'assises dans lequel les faits ne constituent pas l'unique objet des débats, et où l'ensemble du personnel compétent porte de manière directe ou indirecte une série de jugements moraux sur la personne de l'accusée. Mais <strong>André Cayatte </strong>adopte une perspective bien différente puisque ce qui l'intéresse avant tout, ce sont les membres du jury qui doit se prononcer sur le cas de cette femme qui aurait aidé son amant à mourir, ce dernier étant déjà mourant et ayant demandé l'euthanasie.</p>
<p>La quasi-totalité du film se déroule ainsi aux côtés des 7 jurés (évoquant d'ailleurs de loin un autre film avant l'heure, le <ins><a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Douze-Hommes-en-Col%C3%A8re%2C-de-Sidney-Lumet-%281957%29">Douze Hommes en colère</a></ins> de <strong>Lumet</strong>), en ne nous dissimulant rien de leur comportement, de leurs habitudes de leurs secrets. L'objet du film est assez limpide, surtout lorsque vient le moment du discours final délivré en voix off, qui accessoirement témoigne des faiblesses d'écriture de cette fiction prisonnière d'un style marqué par les années 50 : évoquer et dénoncer le caractère faillible d'une décision de justice, nécessairement basée sur des points de vue partiels, biaisés, influencés par une myriade d'événements personnels. <strong>Cayatte </strong>décortique longuement les mécanismes de prise de décision au sein du jury, en montrant l'influence de leur vie sur leur comportement en tant que juré. Même si les faits ne sont pas tout à fait évidents pour eux (a-t-elle tué son mari sur sa demande pour le soulager de souffrances insupportables, ou bien était-ce un crime mu par des intérêts personnels puisque, on l'apprendra plus tard, elle était amoureuse d'un autre homme ? le doute persistera), les débats se situeront essentiellement sur le terrain de la morale, des préjugés et des conceptions subjectives de culpabilité.</p>
<p><strong>Cayatte </strong>expose le système judiciaire sous l'angle vulnérable de ses imperfections et réquisitionne de nombreux acteurs et actrices de second plan pour donner corps aux jurés, qui illustrent souvent un aspect de cette fragilité : parmi eux, <strong>Noël Roquevert </strong>en ancien commandant très conservateur et <strong>Raymond Bussières </strong>sous la pression du regard de sa femme. Bref, des personnages plus ou moins influençables. Quelques zones de rigidité scénaristiques empêchent le film de se faire aussi émouvant que <ins>La Vérité</ins> (en partie aussi parce que l'accusée n'est pas vraiment le sujet du film), à l'instar de cette presque ultime scène montrant trop explicitement l'hésitation d'un juré qui aurait changé d'avis sur l'affaire s'il avait été au courant quelques heures avant d'une information très personnelle — le questionnement est même explicité par les dialogues, excès caractérisé de pédagogique et de démonstratif. Le poids de la religion, du racisme, et du patriotisme est également un peu alourdi par les stéréotypes employés. Mais <ins>Justice est faite</ins>, par son regard sur l'acte de juger et sur la fragilité des convictions, conserve une très belle modernité car il suffirait de remplacer quelques détails techniques, quelques éléments contextuels et quelques sujets de débat pour en faire un film parfaitement actuel.</p>
<div id="centrage">
<a href="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/justice_est_faite/img1.png" title="img1.png, oct. 2023"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/justice_est_faite/.img1_m.png" alt="img1.png, oct. 2023" /></a>
<a href="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/justice_est_faite/img2.png" title="img2.png, oct. 2023"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/justice_est_faite/.img2_m.png" alt="img2.png, oct. 2023" /></a>
<a href="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/justice_est_faite/img3.png" title="img3.png, oct. 2023"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/justice_est_faite/.img3_m.png" alt="img3.png, oct. 2023" /></a>
<a href="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/justice_est_faite/img4.png" title="img4.png, oct. 2023"><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/justice_est_faite/.img4_m.png" alt="img4.png, oct. 2023" /></a>
</div>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Justice-est-faite-de-Andre-Cayatte-1950#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/1267La Mer et le poison, de Kei Kumai (1986)urn:md5:e80b3dda164899f0aaa48da9cfc5ce682019-09-05T15:06:00+02:002019-09-05T14:08:57+02:00RenaudCinémaAliénationChirurgieEthiqueGuerreHôpitalJaponKen WatanabeMoraleMédecineSeconde Guerre mondialeSoumission <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/mer_et_le_poison/.mer_et_le_poison_m.jpg" alt="mer_et_le_poison.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="mer_et_le_poison.jpg, juil. 2019" /><div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>L'éthique en médecine par temps de guerre</strong></ins></span>
</div>
<p><ins>La Mer et le poison</ins> est un étonnant film méconnu qui utilise la Seconde Guerre mondiale comme contexte relativement évasif, non pas pour aborder cette thématique de front mais pour s'en servir de cadre catalyseur à destination de problématiques variées : l'éthique, la morale, la conscience, et tout une gamme de maux qui en émanent comme autant d'excroissances cancéreuses. L'essentiel du récit est situé à l'intérieur d'un hôpital, dans ses salles d'opération mais aussi dans ses bureaux et couloirs, bien que l'histoire soit racontée depuis un autre lieu et une temporalité postérieure, à travers une série de flashbacks. L'infirmier qui semble être un prisonnier de guerre japonais, interrogé en 1945 par un officiel vaguement américain, nous raconte les conditions qui l'ont conduit à assister (de manière plus ou moins active) à des opérations de vivisection sur des êtres humains, en l'occurrence des pilotes de bombardiers américains faits prisonniers et "mis à la disposition de l'équipe du chirurgien en chef jusqu'à ce que mort s'ensuive". Le récit se déroulera très lentement, et laissera entrevoir diverses horreurs. Naturellement, il s'agit d'une histoire inspirée de faits réels.</p>
<p>Le film de <strong>Kei Kumai </strong>est sorti en 1986 et c'est tout à fait improbable : que ce soit dans le style global, le noir et blanc charbonneux, les thématiques ou l'angle d'attaque, on croirait plutôt à un film issu des années 50 ou 60, quelque part entre <ins>Feux dans la plaine</ins> de <strong> Kon Ichikawa </strong>(1959, pour ce regard incandescent sur la guerre) et <ins>L'Ange rouge</ins> de <strong>Yasuzô Masumura </strong>(1966, où le tourbillon charnel dans lequel s'engouffrait <strong>Ayako Wakao </strong>serait remplacé ici par une spirale morale pour <strong>Ken Watanabe</strong>). Et l'intensité des enjeux est quant à elle plutôt proche d'un <ins>Johnny s'en va-t-en guerre</ins>, de l'autre côté du Pacifique, pour rester dans le cadre de la chirurgie et de la mutilation.</p>
<p>On prend peu à peu connaissance des conditions qui ont poussé les différents intervenants, pour des raisons parfois très différentes, à exécuter de telles opérations. Il est beaucoup question de compétition, dans l'optique d'impressionner la hiérarchie et ainsi pouvoir prétendre à de plus hautes positions, mais la question de la passivité est également abordée, et c'est sans doute là que se loge la partie la plus dérangeante du film. C'est le personnage de <strong>Ken Watanabe </strong>et de son collègue, tous deux infirmiers qui auraient pu dire "non", qui cristallisent cette thématique morale : ils avaient parfaitement conscience de la nature de l'opération et ils ne s'y sont pourtant pas opposé. Le prétexte est sans doute tout à fait sincère, mais le résultat est le même : ils ont participé à la mise à mort d'un être humain. Le fait que des enseignements en découlent, en termes de chirurgie de guerre, n'y change pas grand-chose. L’expérience de Milgram pour évaluer le degré d'obéissance et de soumission à l'autorité est à ce titre implicitement citée. À cette occasion, des médecins ont fait des expériences afin de voir jusqu'où peut aller l'ablation d'organes vitaux comme les poumons ou le foie avant que mort s'en suive. Autant dire que thoracotomies et massages cardiaques sont de la partie : c'est à ce titre un film à réserver à un public averti, car dans une logique de réalisme horrifique, il semblerait que des corps d'animaux bien vivants (des chiens a priori) aient été utilisés pour simuler les opération in vivo. Et on y croit. Heureusement, c'est en noir et blanc.</p>
<p>La dernière partie s'engage après une énième horreur, après que les soldats japonais ont demandé aux infirmiers de conserver le foie d'un soldat américain dans un bocal comme artefact autour duquel une fête s'organisera, pour des raisons laissées floues. Les remords commenceront à parcourir les deux protagonistes, et l'un des deux en viendra à douter de son état : se pourrait-il qu'il soit réellement vivant et qu'il éprouve aussi peu d'émotion, aussi peu de compassion, à l'égard d'un autre être vivant ? Le film s'engage au cours de ce segment dans la veine d'un conte moral, une sorte de conclusion hors du temps captée dans l'ombre, après avoir passé l'essentiel du film derrière les barreaux d'une prison (pour le temps présent) et dans tous les recoins d'un hôpital (pour l'époque des flashbacks). L'atmosphère clinique particulièrement lourde et sombre s'atténue enfin, dans les dernières minutes, et laisse place à des questionnements existentiels atemporels, sur le thème de l'aliénation, de l'asservissement au pouvoir, du statut de bourreau volontaire et des conséquences de l'égoïsme, de la lâcheté, de la jalousie ou encore de l'ambition.</p>
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/mer_et_le_poison/.prisonnier_m.jpg" alt="prisonnier.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="prisonnier.jpg, juil. 2019" />https://www.je-mattarde.com/index.php?post/La-Mer-et-le-poison-de-Kei-Kumai-1986#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/673La Morale Anarchiste, par Pierre Kropotkine (1889)urn:md5:35075dafb0b7d832b8e9461fc9af86092011-12-07T20:09:00+01:002013-05-23T13:41:25+02:00RenaudLectureAnarchismeEgalitéEquitéEssaiMoralePierre Kropotkine <p><img title="La Morale Anarchiste : couverture, déc. 2011" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="morale_anarchiste.jpg" src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/LECTURE/morale_anarchiste/morale_anarchiste.jpg" /></p>
<p>« <em>Pourquoi devrait-on suivre les principes d'une morale hypocrite ? Pourquoi telle ou telle morale serait-elle obligatoire ? Pourquoi serais-je moral ?</em> » Voilà la base du raisonnement d'un des théoriciens de l'anarchie, <strong>Pierre Kropotkine</strong>, dans <ins>La Morale Anarchiste</ins>, une œuvre courte mais fondamentale parue en 1889. Les premières lignes de ce texte donnent le ton, résolument révolutionnaire, dans la droite lignée de <strong>Pierre-Joseph Proudhon</strong> (<ins>Qu'est-ce que la propriété ?</ins>, 1840) et <strong>Charles Fourier </strong> (<ins>Théories des quatre mouvements et des destinées générales</ins>, 1808), et en bon contemporain de <strong>Mikhaïl Bakounine</strong> (<strong style="font-weight: normal; text-decoration: underline;">Dieu et l’État</strong>, 1882), <strong>Paul Lafargue</strong> (<ins>Le Droit à la Paresse</ins>, 1880), <strong>Friedrich Engels</strong> (<ins>L'Idéologie Allemande</ins>, 1845, et <ins>Manifeste du Parti communiste</ins>, 1848, co-écrit avec tonton Marx) et <strong>Karl Marx </strong> <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/La-Morale-Anarchiste%2C-par-Pierre-Kropotkine-%281889%29#marx">(1)</a>, donc :</p>
<blockquote><p>« L'histoire de la pensée humaine rappelle les oscillations du pendule [...]. Après une longue période de sommeil arrive un moment de réveil. Alors, la pensée s'affranchit des chaînes dont tous les intéressés – gouvernants, hommes de loi, clergé – l'avaient soigneusement entortillée. »</p>
</blockquote>
<p>Le constat est simple : les actions de l'Homme, réfléchies ou simplement conscientes, vertueuses ou vicieuses, ont toujours la même origine. Elles répondent à un besoin naturel chez l'individu : la recherche du plaisir, le désir d'éviter une peine. Voilà l'essence même de la vie. Là où veut en venir <strong>Kropotkine</strong>, c'est que les questions posées en début de billet ne sont pas les bonnes.</p>
<blockquote><p>« La moralité qui se dégage de l'observation de
tout l'ensemble du règne animal [...] peut se résumer ainsi : " Fais aux
autres ce que tu voudrais qu'ils te fassent dans les mêmes
circonstances." Et elle rajoute : "Remarque bien que ce n'est qu'un conseil ; mais ce
conseil est le fruit d'une longue expérience de la vie des animaux en
société et chez l'immense masse des animaux vivant en sociétés, l'homme y
compris, agir selon ce principe a passé à l'état d'habitude". »</p>
</blockquote>
<p><img title="Pierre (Piotr) Alekseïevitch Kropotkine" style="float: left; margin: 0 1em 0.1em 0;" alt="kropotkine.jpg" src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/LECTURE/morale_anarchiste/.kropotkine_s.jpg" /></p>
<p>Ainsi, le sens moral serait une faculté naturelle, au même titre que l'odorat et le toucher ; nul besoin d'institutions prosélytes pour en garantir l'application, forcément partiale. La Loi et la Religion (à qui tout bon anarchiste se doit de déclarer sa profonde aversion), grandes prêcheuses de ce principe de solidarité, l'ont simplement escamoté pour en couvrir leur marchandise, c'est-à-dire leur prescription à l'avantage du conquérant, de l'exploiteur et du prêtre. N'oublions pas que ce texte date de la fin du 19ème siècle ; gageons que des progrès ont depuis été faits, au moins en matière de Justice (pour les sceptiques : voir le billet consacré à <a href="https://www.je-mattarde.com/?post/Denis-Robert%2C-Journaliste-avec-un-grand-%C2%AB-J-%C2%BB">Denis Robert</a>).<br /> Mais se déclarer anarchiste, c'est aussi transcender l'opposition qui peut exister entre égoïsme et altruisme, étant donnée l'origine commune de ces deux affects.</p>
<blockquote><p>« En nous déclarant anarchistes, nous proclamons d'avance que nous renonçons à traiter les autres comme nous ne voudrions pas être traités par eux ; que nous ne tolérons plus l'inégalité qui permettrait à quelques-uns d'entre nous d'exercer leur force, ou leur ruse ou leur habileté, d'une façon qui nous déplairait à nous-mêmes. Mais l'égalité en tout, synonyme d'équité, c'est l'anarchie même. »</p>
</blockquote>
<p><strong>Pierre Kropotkine</strong> fait état d'un homme de convictions, hostile à toute forme de compromis. La disctinction entre sentiments égoïstes et sentiments altruistes qui semblent régir la vie de l'homme utilitariste est absurde à ses yeux. L'anarchiste ne se repaît pas dans l'oisiveté de la suffisance et des bons sentiments ; à l'inverse, l'intégrité est son maître mot, et les luttes quotidiennes jalonnent son existence.</p>
<blockquote><p>« Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu
l'auras comprise – une iniquité dans la vie, un mensonge dans la
science, ou une souffrance imposée par un autre <span class="citation">–</span>, révolte-toi contre
l'iniquité, contre le mensonge et l'injustice. Lutte ! La lutte c'est la
vie d'autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu
auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des
années de végétation dans la pourriture du marais. » <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/La-Morale-Anarchiste%2C-par-Pierre-Kropotkine-%281889%29#hessel">(2)</a></p>
</blockquote>
<br />
<p><ins>N.B.</ins> : À lire, dans un genre un peu plus subversif, un brûlot anarchiste allemand qui expose de long en large « <em>comment réussir à foutre complètement le boxon</em> » (dixit <strong>Noël Godin</strong>, le célèbre entarteur belge, dans le Siné Mensuel de décembre 2011). Ça s'appelle <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Manuel-de-Communication-Guerilla-2011"><ins>Manuel de communication-guérilla</ins></a>, de Autonome a.f.r.i.k.a. gruppe, Luther Blisset, Sonja Brünzels, adapté de l'allemand par Olivier Cyran, chez Zones, l'édition (géniale) des <a href="https://www.je-mattarde.com/?post/Les-Sentiers-de-l-Utopie%2C-par-Isabelle-Fremeaux-et-John-Jordan-%282011%29"><ins>Sentiers de l'Utopie</ins></a>.</p>
<span style="font-size: 9pt;">
<br /> <a name="marx">(1)</a> Si celui-ci ne vous dit rien, ce n'est peut-être pas la peine de continuer... On peut aussi citer, dans un courant socialiste « authentique » aux antipodes des partis sociaux-démocrates actuels auxquels le Parti (dit) Socialiste appartient, des personnalités comme <strong>Jean Jaurès</strong>, <strong>Jules Guesde</strong> et <strong>Léon Blum</strong>.<br /> <a name="hessel">(2)</a> Extrait qui n'est pas sans évoquer <ins>Indignez-vous !</ins>, de <strong>Stéphane Hessel</strong></span><span style="font-size: 10pt;">, au moins dans une certaine mesure.</span>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/La-Morale-Anarchiste%2C-par-Pierre-Kropotkine-%281889%29#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/67