Je m'attarde - Mot-clé - Solidarité le temps d'un souffle<br />2024-03-29T08:45:23+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearLe Retour des hirondelles, de Li Ruijun (2022)urn:md5:a250ed366643b6ce04402fd3cbf5333b2023-08-09T14:21:00+02:002023-08-09T14:21:00+02:00RenaudCinémaAmourChineCorruptionCoupleMariagePaysanRuralitéSolidarité <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/retour_des_hirondelles/.retour_des_hirondelles_m.jpg" alt="retour_des_hirondelles.jpg, juil. 2023" style="margin: 0 auto; display: block;" />
<div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>Profils paysans chinois</strong></ins></span>
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<p>Mon plus grand regret concernant <ins>Le Retour des hirondelles</ins> porte sur la surcouche explicative et sur-explicite qui enveloppe tout le reste, au risque de laisser un arrière-goût amer là où l'histoire de ce mariage arrangé entre deux êtres rejetés par leurs familles qui trouveront un épanouissement en milieu rural avait de beaux et sérieux arguments ne nécessitant pas un tel niveau d'insistance. Le film, long et lent, a très souvent recours à des scènes très insistantes au sujet des différentes contraintes qui pèsent sur le couple ainsi qu'à des symboles très appuyés qui ne lui font pas vraiment honneur. C'est d'autant plus dommage que <strong>Li Ruijun </strong>parvient à capter, apparemment sans trop forcer, la beauté de ces régions rurales du nord de la Chine.</p>
<p>L'image (graphique) de l'épi de blé qui se sèche, l'image (symbolique) du paysan méprisé seul à même de donner son sang à un citadin beaucoup mieux loti que lui... Des dispositifs de mise en scène de cet acabit, le film en est rempli, et le visionnage se révèle malheureusement moins fluide, naturel et agréable à cause de ces sursauts.</p>
<p>Il y a quelque chose de très simple dans la dynamique du rapport amoureux entre les deux protagonistes, tout d'abord sujets à une timidité évidente, en lien avec la méthode artificielle qui les a réunis, cédant peu à peu la place à une certaine affection — bon on est tout de même en milieu paysan donc le film insiste sur le côté un peu bourrin à ce niveau-là avec un peu trop d'emphase, mais qu'importe. La beauté du film tient également à la subsistance de leur amour, au travers de nombreuses marques d'affection (notamment au travers du rite des grains de blé appliqués sur la peau), tandis que le monde agricole environnant se désagrège — ici aussi la source de nombreuses facilités scénaristiques, sans doute en prise avec une réalité avérée, mais pas tellement fonctionnelles du point de vue cinématographique.</p>
<p>Le film a d'ailleurs subi la censure en Chine, puisqu'il a été retiré des circuits de diffusion fin 2022 : le message de la destruction de la ruralité, de l'exode urbain forcé, sur fond de corruption à peine voilée, est éminemment politique. La copie que j'ai pu voir est d'ailleurs sans doute entachée de censure, la dernière scène avec Ma ayant été amputée et une phrase de dialogue (alors que les personnages présents ne dialoguent pas, très étrange ou plus précisément très mal fait) ayant été rajoutée lors de la destruction finale de leur maison.</p>
<p>Restera malgré tout ce rythme très contemplatif, au fil des saisons extrêmement photogéniques, pour décrire ce microcosme éloigné de la toxicité de la ville et de ses compromissions. Bien sûr, ils refusent les appartements sans âme dans lesquels on les invite fortement à déménager, pour y préférer la maison en terre cuite qu'ils se sont construite. C'est dans et autour de ce lieu chaleureux que la solidarité entre les deux parias est née, en parallèle du cycle des cultures, malgré les nombreuses formes d'exploitation, en résistance à la désagrégation des communautés paysannes.</p>
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<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/retour_des_hirondelles/.img1_m.jpg" alt="img1.jpg, juil. 2023" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/retour_des_hirondelles/.img2_m.jpg" alt="img2.jpg, juil. 2023" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/retour_des_hirondelles/.img3_m.jpg" alt="img3.jpg, juil. 2023" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/retour_des_hirondelles/.img4_m.jpg" alt="img4.jpg, juil. 2023" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/retour_des_hirondelles/.img5_m.jpg" alt="img5.jpg, juil. 2023" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/retour_des_hirondelles/.img6_m.jpg" alt="img6.jpg, juil. 2023" />
</div>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Le-Retour-des-hirondelles-de-Li-Ruijun-2022#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/1208La Rivière de boue, de Kōhei Oguri (1981)urn:md5:f76dd57225d60b6135e573537857753b2021-11-07T16:59:00+01:002021-11-07T17:00:38+01:00RenaudCinémaAmitiéBateauEnfanceJaponNaïvetéRivièreRécit d apprentissageSexeSolidarité <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/riviere_de_boue/.riviere_de_boue_m.jpg" alt="riviere_de_boue.jpg, oct. 2021" style="margin: 0 auto; display: block;" />
<div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>Histoire d'une rencontre fluviale<br /></strong></ins></span>
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<p>On pourrait croire que cette très belle description d'un moment de l'enfance, dans son noir et blanc sobre, sa sobriété scénaristique et son contexte historique, s'inscrit dans le cadre du cinéma japonais des années 50. De fait, <ins>La Rivière de boue</ins> est très proche, dans le ton et la position, des réalisateurs comme <strong>Ozu </strong>et <strong>Shimizu </strong>qui ont exploré la thématique de l'enfance des années 30 aux années 60 essentiellement, avec de très beaux films comme <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Des-enfants-dans-le-vent-de-Hiroshi-Shimizu-1937"><ins>Des enfants dans le vent</ins></a>, <ins>Gosses de Tokyo</ins> ou <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Bonjour-de-Yasujiro-Ozu-1959"><ins>Bonjour</ins></a>. Mais il s'agit d'un film de <strong>Kōhei Oguri </strong>et il a été réalisé au début des années 80.</p>
<p>Dans la lignée du récit d'apprentissage classique, il est question d'une rencontre entre deux gamins d'une dizaine d'années qui seront confrontés à différentes manifestations de l'inconnu issu du monde adulte. La cadre est celui d'un bord de fleuve à Osaka, au milieu des années 50. Il y a Nobuo, fils d'un couple de restaurateurs, formant une petite famille unie et modeste. Et il y a Kiichi, dont il fera la connaissance un peu par hasard, un gamin beaucoup moins bien loti, vivant avec sa mère et sa sœur sur un vieux bateau amarré non loin de là sur le fleuve Aji — la rivière boueuse du titre. Le film se contentera, humblement mais avec beaucoup de sensibilité et une acuité nette, de suivre cette rencontre et de rendre compte de l'évolution de la relation entre les trois enfants en conservant la hauteur de leur regard d'enfant.</p>
<p>C'est d'ailleurs ce qui fait tout l'intérêt d'un tel film, pour peu qu'on y soit réceptif, la captation d'un état d'esprit d'enfant, avec la méconnaissance des codes d'un univers qui s'ouvre (ici en l'occurrence dans un cadre d'après-guerre non sans conséquences) ainsi que la confrontation entre une naïveté comme immaculée et un pragmatisme adulte source de questionnements anticipés. Oguri rend très bien compte de la spatialisation de l'environnement des gamins comme une succession de terrains de jeu et d'expérimentation, avec l'échoppe, le pont, les rues, le bateau.</p>
<p>L'enfant qui joue le rôle de Kiichi est parfois un peu excessif dans le registre des comportements résultant du dénuement, mais il offre un contrepoint intéressant, en termes de contraste, à la figure de Nobuo beaucoup plus stable, propre et préservé. La solidarité qui se noue dans l'amitié et au-delà des différences, tout comme la candeur enfantine captée par la caméra (par exemple en se focalisant sur le regard de Nobuo qui s'attarde sur les guenilles de Kiichi), forment une atmosphère vraiment attachante. D'un autre côté, l'exposition bien trop prématurée à des émanations de la brutalité adulte (la mort d'un homme écrasé sous le chargement d'une charrette, la prostitution de la mère d'un des deux gamins) confère au film une teinte amère qui lui garantit un certain équilibre.</p>
<p>Des moments difficiles filmés dans un style relevant presque de l'abstraction, qui viennent agréablement compléter les épisodes de légèreté et de tendresse à l'image des séquences de tours de magie réalisés par le père. Des passages presque surréalistes, aussi, comme celui où Kiichi invite Nobuo chez lui et lui montre comment il enflamme des crabes au bord de la péniche — ce qui l'amènera à être confronté au sexe, en surprenant la mère, quelque temps après sa confrontation avec la mort. Un jour, sans prévenir, la péniche s'en ira, et provoquera un dernier sursaut émotionnel chez Nobuo.</p>
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<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/riviere_de_boue/.copains_m.png" alt="copains.png, oct. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/riviere_de_boue/.enfant_m.png" alt="enfant.png, oct. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/riviere_de_boue/.interieur_m.png" alt="interieur.png, oct. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/riviere_de_boue/.maison_m.png" alt="maison.png, oct. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/riviere_de_boue/.parents_m.png" alt="parents.png, oct. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/riviere_de_boue/.pere_fils_m.png" alt="pere_fils.png, oct. 2021" />
</div>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/La-Riviere-de-boue-de-Kohei-Oguri-1981#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/1010Une Histoire Vraie, de David Lynch (1999)urn:md5:060339915ea537a85f1bf1c774e9f7e62011-09-09T16:40:00+02:002013-01-13T21:32:46+01:00RenaudCinémaComédieDavid LynchDrameHarmonieRichard FarnsworthSolidaritéVieillesse <p><img title="straight_story.jpg, sept. 2011" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="straight_story.jpg" src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/histoire_vraie/.straight_story_m.jpg" /></p>
<p>Une fois n'est pas coutume, la version originale du — titre du — film est infiniment meilleure. <ins>The Straight Story</ins> fait habilement référence au caractère réel de l'histoire (ce à quoi se limite la version française) et au personnage principal du film, le dénommé Alvin Straight. <ins>Une Histoire Vraie</ins> raconte le voyage d'Alvin, un vétéran de la seconde guerre mondiale parti en tondeuse à gazon retrouver son frère Lyle tombé gravement malade. Il devra surmonter ce road-trip de 300 kilomètres sans permis de conduire, et surtout prendre sur lui pour dépasser la dispute vieille de 10 ans qui les séparent. </p>
<p><ins>Une Historie Vraie</ins> fait figure d'ovni dans la filmographie de <strong>David Lynch</strong>, au sens paradoxal où celui-ci n'en est justement pas un. On était habitué aux intrications farfelues du cinéaste, mêlant habilement introspections oniriques et soubresauts cauchemardesques dans un univers qui lui est bien spécifique : <ins>Eraserhead </ins>(1976), <ins>Elephant Man</ins> (1980), <ins>Blue Velvet</ins> (1986), <ins>Sailor & Lula</ins> (1990) et <ins>Twin Peaks</ins> (1992) — mais aussi la série éponyme de 1990 dont le film est l'adaptation, et avec le talentueux <strong>Kyle MacLachlan</strong>, personnage récurrent chez <strong>Lynch </strong>qui occupa entre-temps le rôle de <strong>Ray Manzarek</strong> dans le film d'<strong>Oliver Stone</strong> <ins>The Doors</ins> (1991) — pour la première période, saupoudrée d'un <ins>Dune </ins>en 1984, un défi perdu d'avance (et conspué par des générations de fans du bouquin) qu'il reniera par la suite. Puis vinrent les truculents <ins>Lost Highway</ins> (1997), <ins>Mulholland Drive</ins> (2001) et <ins>Inland Empire</ins> (2007), véritables marques de fabrique du réalisateur et considérés comme des chefs-d’œuvre par la majorité des critiques. Que ceux qui pensent avoir atteint le summum de la complexité en regardant <ins>Inception</ins> (2010), de <strong>Christopher Nolan</strong>, regardent ceux-là pour comprendre jusqu'où on peut pousser la réflexion, dans un registre très différent... Mention spéciale pour l'hypnotisant <strong style="font-weight: normal; text-decoration: underline;">Mulholland Drive</strong>, film iconoclaste d'une rare intensité, baignant dans l'atmosphère mystérieuse de la bande originale d'<strong>Angelo Badalamenti</strong>, compositeur attitré de <strong>Lynch</strong>.<br />
<strong><img title="richard_farnsworth.jpg, sept. 2011" style="float: left; margin: 0 1em 0.1em 0;" alt="richard_farnsworth.jpg" src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/histoire_vraie/.richard_farnsworth_s.jpg" /></strong>Dans le rôle d'Alvin Straigh, <strong>Richard W. Farnsworth</strong>, quasi-octogénaire à la sortie du film, ne sort pas de nulle part. Après s'être longtemps dédié au métier de cascadeur en doublant régulièrement un certain <strong>John Wayne</strong>, il a occupé de nombreux seconds rôles dans de multiples <a href="https://www.je-mattarde.com/?post/Des-westerns-plut%C3%B4t-atypiques">westerns</a> (comme par exemple celui de John Coble, aux côtés de <strong>Steve McQueen</strong> dans <ins>Tom Horn</ins>), sous la direction de<strong> John Ford</strong> entre autres. Le film repose en grande partie sur ses frêles <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Une-Histoire-Vraie%2C-de-David-Lynch-%281999%29#farnsworth">(1)</a> épaules. C'est lui qui nous transmet ses réflexions pleines de sens sur la vieillesse et le temps qui passe, autant que ses émotions à fleur de peau, oscillant entre son amour pour les orages accompagnés d'éclairs et la triste nouvelle concernant son frère qui ramène brutalement le poids des années passées.</p>
<p><strong>David Lynch</strong> dépeint le quotidien des petites bourgades américaines et des petites
gens simples et bien intentionnées, où solidarité
et fraternité ont encore un sens, dans un pays où de telles valeurs adoptent rapidement une connotation réactionnaire. Il s'agit presque d'un éloge de la lenteur dans notre société, victime d'une frénésie pathologique, où tout va — et doit aller — toujours plus vite. Il y a d'ailleurs quelque chose de comique entre l'urgence de la situation (une maladie grave) et la lenteur d'Alvin (qui ne semble pas avoir le choix). Seul bémol : cette histoire pleine
d'enseignements et de poésie est de-ci de-là appuyée par des violons un
peu trop larmoyants à mon goût.</p>
<p><ins>Une Histoire Vraie</ins> réussit avec brio l'exercice d'équilibriste qui consiste à se servir d'une histoire simple pour aborder des thèmes essentiels comme la solidarité, la vieillesse et l'harmonie sans pour autant verser dans le sentimentalisme exacerbé. À ce titre, ce film fait plus office de parenthèse que de rupture dans la filmographie de <strong>Lynch</strong>, exprimant pleinement la dualité du personnage. </p>
<blockquote><p>« Le mal existe, mais pas sans le bien, comme l'ombre existe, mais pas sans la lumière. »<br /> Alfred de Musset, <ins>Lorenzaccio</ins>, acte III, scène 3</p>
</blockquote>
<span style="font-size:8pt">
<br /> <a name="farnsworth">(1)</a> Richard Farnsworth était lui-même gravement malade lors du tournage.</span>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Une-Histoire-Vraie%2C-de-David-Lynch-%281999%29#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/29Colère du présent, de Jean-Bernard Pouy (2011)urn:md5:322d9ec580c7c2d17295563ec643a34e2011-06-13T22:29:00+01:002012-12-01T01:42:05+00:00GillesLectureAnarchismeColèreHumourMilitantismeSolidaritéUtopie <p><a title="Colère du Présent, par J-B. Pouy" href="https://www.je-mattarde.com/public/GILLES/LIVRES/colere_du_present.jpg"><img title="Colère du Présent, par J-B. Pouy, déc. 2012" style="margin: 0 auto; display: block;" alt="Colère du Présent, par J-B. Pouy" src="https://www.je-mattarde.com/public/GILLES/LIVRES/.colere_du_present_m.jpg" /></a></p>
<p>C'est à Arras que chaque 1er mai, des écolos aux anarchistes, des pacifistes aux trotskistes… des poètes, des économistes fumeux, des militants antifascistes, des amoureux du bio, des passionnés de la décroissance, des antinucléaires, des écrivains maudits se regroupent lors du <em>Salon du Livre d’expression populaire et de critique sociale</em>.</p>
<p>Imaginez cette petite assemblée entrain de fomenter une révolution. <strong>Pouy</strong> la fait. Cette bande de révolutionnaire s'organise derrière des barricades de fortune bloquant tout un quartier au cœur
d’Arras après avoir chouravé le matos de la première vague de CRS. C'est un face à face désopilant qui les oppose à l’Armée que le Ministre s’est dépêché d’appeler pour « négocier » le retour au calme.</p>
<p>Le suspens est distillé à bonne dose, on tourne les pages à vitesse grand V riant de bon cœur de la malice de ses personnages et nous inquiétant de la tournure finale de cette révolte. Vous sourirez bêtement pendant plusieurs jours en repensant à cette fiction contestataire, militante, utopique, caustique, comique qui renoue avec les vraies questions fondamentales aujourd'hui : la solidarité humaine, et le combat !</p>
<p>Vive l’utopie ! Et en route pour la joie..!</p>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Colere-du-present#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/5