Je m'attarde - Mot-clé - Surf le temps d'un souffle<br />2024-03-29T08:45:23+01:00Gilles P.urn:md5:53884a1dc0a56fcabb5795c6d1504dfbDotclearThe Endless Summer, de Bruce Brown (1966)urn:md5:e946803a44714b3475e9aa099488b24d2021-07-27T19:46:00+02:002023-12-14T14:54:51+01:00RenaudCinémaAfriqueAfrique du SudAustralieCalifornieDocumentaireEtats-UnisHawaïNouvelle-ZélandeSurfTahiti <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/endless_summer/.endless_summer_m.jpg" alt="endless_summer.jpg, juil. 2021" style="margin: 0 auto; display: block;" />
<div id="centrage"><span style="font-size: 18pt;"><ins><strong>Carpe diem en surf<br /></strong></ins></span>
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<p>De <ins>The Endless Summer</ins>, je retiendrai avant tout les plans à la GoPro 40 ans avant l'invention de la GoPro, la caméra collée à l'avant de la planche, ainsi que l'ambiance terriblement envoûtante du milieu des années 1960, en compagnie de deux jeunes surfeurs californiens qui sillonnent la planète à la recherche des meilleurs spots de surf, dans une sorte d'été permanent, en passant par le Sénégal, le Ghana, l'Afrique du Sud, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Tahiti et Hawaï. Pendant deux années entières. Sans être surfeur aquatique, cette recherche de la vague parfaite me parle énormément, et la tonalité de roman-photo qu'impose la voix off omniprésente de <strong>Bruce Brown </strong>(on n'entendra à aucun moment le son de la voix des deux principaux intéressés, et le narrateur pourra en énerver plus d'un), avec ses blagues potaches et ses élucubrations anthropomorphiques, confère à ce témoignage une forme extrêmement mélancolique d'insouciance, à une époque où les tropiques étaient perçus comme des paradis sans commune mesure avec notre perception contemporaine.</p>
<p>Ce documentaire, avec sa verve puissamment candide, pourrait autant envoûter qu'agacer, c'est certain. Si l'on parvient à adhérer à la capsule temporelle, il en ressort un portrait vraiment intéressant, sans aller jusqu'à parler d'une éventuelle consonance sociologique, focalisé sur les deux surfeurs <strong>Mike Hynson </strong>et <strong>Robert August </strong>qui incarnent très bien un idéal de la jeunesse américaine (côte ouest) téméraire des années 60. Dans le cas contraire, on se heurtera à la lourdeur des séquences abordant la drague ou les animaux, voire même celle des séquences de surf à proprement parler qui finissent par se répéter (au propre comme au figuré). On l'aura compris, on n'est pas vraiment chez <strong>Flaherty</strong>, l'ethnographie s'arrête au parfum d'aventure et aux préjugés de la carte-postale, avec notamment quelques remarques racistes (typiquement, "being good Africans, they threw a few rocks") dont je n'ai pas su doser le degré entre premier et second.</p>
<p><strong>Bruce Brown </strong>s'amuse beaucoup dans ce qui s'apparente à un carnet de voyage, un film emblématique de la culture surf mais aussi du frémissement de la contre-culture à venir. Le sérieux des documentaires traditionnels jusqu'alors vole en éclats, et le ton se fait éminemment personnel, humoristique (pour le meilleur comme pour le pire), sur fond de musique Surf — pas de <strong>Beach Boys </strong>toutefois, la bande originale est assurée par <strong>The Sandals</strong>. Un carnet de voyage avec ses élans lyriques, ses ventres mous, ses digressions. Au-delà des instants bouffons (avant de partir, les surfeurs lisent des ouvrages sur les requins, sur la malaria) et des instants gênants a posteriori (l'homme blanc à la rencontre de l'homme noir), il persiste l'excitation de ces jeunes à la découverte d'un inconnu. Et ces élans mélancoliques impromptus, face au soleil couchant.</p>
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<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/endless_summer/.surf_m.jpg" alt="surf.jpg, juil. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/endless_summer/.voiture_m.jpg" alt="voiture.jpg, juil. 2021" />
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/CINEMA/endless_summer/.soleil_m.jpg" alt="soleil.jpg, juil. 2021" />
</div>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/The-Endless-Summer-de-Bruce-Brown-1966#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/995Sueño sicodelico, de Los Holyʼs (1967)urn:md5:8c18e30a7acd7776cf7cb0f813e76b042021-04-17T13:27:00+02:002021-04-17T13:27:00+02:00RenaudMusique1960sInstrumentalPsychedelicPérouSurf <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/MUSIQUE/holys/.sueno_sicodelico_m.jpg" alt="sueno_sicodelico.jpg, avr. 2021" style="margin: 0 auto; display: block;" />
<p> Petite pépite Surf Psychedelic en provenance du Pérou, en prise directe avec les années 60. 30 minutes instrumentales, assaisonnées de reprises en tous genres, de <strong>Jimi Hendrix</strong> à <strong>The Righteous Brothers</strong>. On n'en finit pas de voir des pastilles multicolores dans tous les sens.</p>
<p>Extrait de l'album : Psicodelico Desconocido.</p>
<div id="centrage"> <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/xTj53hxZjP0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> </div>
<p>À écouter également : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=12KMIQNGQVM">Reunion Psicodelica</a> et <a href="https://www.youtube.com/watch?v=uiDfQAii9Uk">Campo De Vampiros</a> .</p>
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/MUSIQUE/holys/.holys_m.jpg" alt="holys.jpg, avr. 2021" style="margin: 0 auto; display: block;" />https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Sueno-sicodelico-de-Los-Holy-s-1967#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/951Cosmic Creature Capture, de Honshu Wolves (2021)urn:md5:4b715ac0bcf3f9f60f677be2bea3ec922021-04-09T19:03:00+02:002021-04-09T19:03:00+02:00RenaudMusique2020sGaragePsychedelicRockSurfVoodoo Rhythm <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/MUSIQUE/honshu_wolves/.cosmic_creature_capture_m.jpg" alt="cosmic_creature_capture.jpg, avr. 2021" style="margin: 0 auto; display: block;" />
<p>Découverte du mois du côté de Voodoo Rhythm, avec un trio suisse de Surf / Psychedelic qui met en avant une voix féminine envoûtante, pas si loin de <strong>PJ Harvey</strong>. Des accents bluesy aussi sur pas mal de titres qui donnent envie de suivre cette Maryanne "Shewolf". Des ballades électriques très agréables dans l'ensemble.</p>
<p>Extrait de l'album : Something's In The Air.</p>
<div id="centrage"> <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/E8G_GuMXFzk" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> </div>
<p>À écouter également : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=fGR4egiek4c">Goddess</a>.</p>
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/MUSIQUE/honshu_wolves/.honshu_wolves_m.jpg" alt="honshu_wolves.jpg, avr. 2021" style="margin: 0 auto; display: block;" />https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Cosmic-Creature-Capture-de-Honshu-Wolves-2021#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/941¡Demolición! The Complete Recordings, de Los Saicos (2002)urn:md5:2d014206c82fcac8aa218847403d55752019-04-30T14:57:00+02:002019-04-30T14:00:54+02:00RenaudMusique1960sAmérique du SudGaragePunkPérouRockSurf <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/MUSIQUE/saicos/.demolicion_m.jpg" alt="demolicion.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="demolicion.jpg, avr. 2019" /><p>Eh bien voilà, on a trouvé les <strong>Sonics</strong> péruviens. De 1964 à 1967, un groupe de jeunes de Lima ont foutu le boxon en Amérique du Sud en proposant un Rock'n'Roll latino dans la veine du Garage qui annonçait la couleur du Punk bien avant l'heure. Cette compilation (dont la première mouture est sortie en 2002) regroupe pas mal de titres issus de registres variés, mais c'est clairement dans les délires Punk qu'ils excellent, à l'image du morceau-titre <em>Demolición</em> dans lequel leur seule préoccupation consiste à aller démolir la gare pour on ne sait quelle obscure raison. Un groupe un peu sauvage, dans le même style déjanté que <strong>The Monks</strong>, perdu dans les limbes du temps comme tant d'autres.</p>
<p>Il faut vraiment les écouter gueuler sur fond de Surf Rock :
</p>
<blockquote><p>Echemos abajo la estacion del tren<br />Demoler, demoler, demoler, demoler<br />Ta ta ta ta ta ta yayayayayaya<br />Nos gusta volar la estacion del tren<br />Demoler, demoler, demoler, demoler, demoler</p>
</blockquote><div id="centrage"> <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/sb46GBRhby8" frameborder="0" allowfullscreen></iframe> </div>
<p>Un autre morceau, <em>Salvaje</em> : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=8penNOLq3Dk" title="https://www.youtube.com/watch?v=8penNOLq3Dk">https://www.youtube.com/watch?v=8penNOLq3Dk</a>.</p>
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/MUSIQUE/saicos/.saicos_m.jpg" alt="saicos.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="saicos.jpg, avr. 2019" />https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Demolicion-The-Complete-Recordings-de-Los-Saicos-2002#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/644Montesquiou on the Rock's — On remet çaurn:md5:f25d8f09d82654f0c0db5eb5529011452017-08-21T15:29:00+02:002017-08-28T12:15:42+02:00RenaudMusiqueFestivalGarageGlamRockRock and rollSurf <div id="centrage">
<img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/MUSIQUE/montesquiou_on_the_rocks/montesquiou2017/.montesquiou_A_m.jpg" alt="montesquiou_A.jpg" title="montesquiou_A.jpg, août 2017" /> <img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/MUSIQUE/montesquiou_on_the_rocks/montesquiou2017/.montesquiou_B_m.jpg" alt="montesquiou_B.jpg" title="montesquiou_B.jpg, août 2017" /></div>
<p>Ah, le Gers. Son festival Jazz in Marciac, ses routes nationales vallonnées, ses paysages bucoliques, ses parcelles agroforestières, sa gastronomie gasconne à base de canard et de porc noir de Bigorre, ses grippes aviaires, son madiran, son pousse-rapière, sa vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées du Pays basque jusqu'en Ariège... et son festival de Garage annuel à Montesquiou bien sûr. Cette onzième édition aura été beaucoup plus modeste et tranquille que <a href="https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Montesquiou-on-the-Rock-s-Chronique-d-un-garageux-ordinaire">la précédente</a> qui avait vu de très grands groupes comme les <strong>Monsters </strong>ou les <strong>Magnetix </strong>sillonner ses ruelles, remplir ses grandes tablées et écluser ses bières locales. Mais bon, on n'a pas tous les jours 10 ans.</p>
<p>Cette année, le festival a plus que d'habitude mis l'accent sur des genres différents du Garage pur jus, avec tout de même 3 groupes (sur 6) clairement orientés Glam ou Surf. N'étant pas particulièrement amateur, je ne m'épancherai pas davantage sur ces groupes au-delà de ces quelques remarques : je n'ai jamais vraiment accroché à <strong>Giuda</strong>, le côté très lisse et aseptisé de leurs derniers albums m'ayant particulièrement agacé, et le délire des <strong>Zelators </strong>autour d'une sorte de Glam 80s revival m'indiffère au plus haut point. Un peu comme <strong>Capsula </strong>l'année dernière en réalité.</p>
<p>Mais il y avait beaucoup de belles choses à côté de ça, à commencer par le ciné club ambulant des Projectivers qui a lancé les hostilités samedi. Une petite heure de projections rétro en tous genres et en Super 8 : de bien obscurs dessins-animés, des muets vieux de cent ans, et toute une série de clips musicaux des années 50 et 60 vraiment délirants, anglais et français, mettant en scène des pin-ups d'ici et d'ailleurs, des personnalités plus ou moins connues, mais aussi des coiffures improbables, des maillots de bain à froufrous, des costumes en cuir étonnants, et surtout, surtout, des déhanchés twist de l'espace. De vieux enregistrements de <strong>Vince Taylor</strong>, par exemple : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=0nB6uSE0NSA">Peppermint Twist</a>. Ou encore cette petite fête au bord d'une piscine, dans le clip de <strong>Stacy Adams and the Rockabily Boys</strong> : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=8a02SqdXuq0">Pussycat A Go Go</a>. Et la perle de <strong>Sylvie Vartan</strong>, dans une reprise à la française du morceau <em>What'd I Say </em>de <strong>Ray Charles </strong>: <a href="https://www.youtube.com/watch?v=OEa53h9fOvE">Est-ce que tu le sais</a> (avec en guest star, danseur en arrière-plan, le sosie de <strong>Johnny Hallyday</strong> jeune). Et puis aussi <strong>Françoise Hardy</strong> avec <a href="https://www.youtube.com/watch?v=_V-b8QIYOpM">Tous les garçons et les filles</a>, <strong>Antoine </strong>et <a href="https://www.youtube.com/watch?v=n3z4sTKn-f0">ses élucubrations</a>, etc. Sacrée plongée dans l'époque du <a href="https://www.youtube.com/watch?v=8a02SqdXuq0&list=RD8a02SqdXuq0&index=1">Scopitone</a>...</p>
<p>Ce sont les parisiens de <strong>Chrome Reverse </strong>qui ont ouvert le bal (pour sa partie musicale), avec une ambiance rock'n'roll 60s très soignée et agrémentée ici ou là de passages surf plutôt bienvenus. Pour se faire une idée : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ELTupNc7BpE">They wanna fight</a>. La guitariste-chanteuse <strong>Lili Zeller</strong>, avec ses faux airs de <strong>Poison Ivy </strong>(Kristy Marlana Wallace, guitariste des <strong>Cramps</strong>) et son chant éraillé, a assuré une bonne partie du show aux côtés d'un guitariste dont les grimaces hallucinantes (et volontaires) me hantent encore. Les petits problèmes de son (une enceinte défaillante) n'ont clairement pas entaché le spectacle. Les douze coups de minuit ont sonné l'arrivée de la (ma ?) tête d'affiche : le trio suisse des <strong>Jackets </strong>et leur garage énergique. <strong>Jackie Brutsche </strong>était en forme ce soir, elle sait très bien jouer de son personnage, avec ses lunettes de soleil cachant le temps de quelques morceaux son maquillage si caractéristique. Plus je les écoute et plus je suis convaincu de leur potentiel en live : c'est le genre de groupe parfait pour ce festival. Leur tube : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ypfe8kYz9Zk">Wasting my time</a>.</p>
<p>La deuxième soirée a commencé par les sonorités gothico-psychédéliques d'un duo de frérots grenoblois, <strong>Moonrite</strong>. Une batterie et un orgue (avec un des deux claviers pour la basse, dans le style <strong>Manzareck</strong>, première comparaison venant à l'esprit) : c'est tout. La pochette de leur album (à mon sens très inégal) ne m'avait pas particulièrement inspiré, pas plus que leurs univers gothique à base de vêtements noirs et de gros médaillons, mais force est de constater que sur certains morceaux, ils parviennent à créer une atmosphère très originale, issue de plusieurs courants, au groove entraînant. Les passages que l'on pourrait qualifier de "dark pop" me plaisent par contre beaucoup moins. Deux morceaux caractéristiques de leur style : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=r-UqIKHuYYA">Time is fast running out</a> et <a href="https://www.youtube.com/watch?v=yU1OIaslvCI">Let's start a fire</a>. Et enfin, si l'on devait remettre la palme du groupe le plus enflammé et le plus enflammant, ce serait sans hésiter les <strong>Fuzillis</strong> qui la recevraient avec leur Surf Rock festif mitonné quelque part au Royaume-Uni. Leur show a beau sembler parfaitement millimétré, sans grande inventivité ou nouveauté d'un lieu à l'autre, d'un pays à l'autre, ils savent y faire. Entraînés par Monsieur Fuzilli (Frankie Sr de son prénom), leur répertoire compte beaucoup de morceaux instrumentaux (le chant n'est pas leur spécialité) de ce style : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=1j6DuXKBwlw">Fish Gumbo</a>. À traverser la foule dans tous les sens et à la faire monter sur scène, quitte à ce qu'il y ait presque plus de monde dessus que devant (j'exagère un peu), l'implication du public est maximum.</p>
<p><img src="https://www.je-mattarde.com/public/RENAUD/MUSIQUE/montesquiou_on_the_rocks/montesquiou2017/.fuzillis_m.jpg" alt="fuzillis.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="fuzillis.jpg, août 2017" /></p>
<p>Tout ça pour dire que c'était sympa dans l'ensemble, cette année encore, le festival de Montesquiou. Les contacts sont faciles et naturels, l'ambiance est toujours la même, chaleureuse, conviviale, en comité restreint, comme une grande famille réunie au cœur d'un tout petit village perdu au milieu de la campagne gersoise. À l'année prochaine, en espérant que la proportion de Garage âpre et rugueux soit un peu plus importante !</p>https://www.je-mattarde.com/index.php?post/Montesquiou-on-the-Rock-s-On-remet-ca#comment-formhttps://www.je-mattarde.com/index.php?feed/atom/comments/437