Syl Johnson est comme un cousin éloigné d'Otis Redding (la voix, surtout, et les cuivres dans la Soul aussi), avec un premier album contenant beaucoup de compositions personnelles. La cohérence de l'album est solide, et même s'il n'y a pas de vraies grosse fulgurance, des morceaux comme Same Kind Of Thing suffisent à laisser une très bonne impression. Pas mal de jeux au niveau de sonorités nouvelles aussi, comme le premier morceau éponyme Dresses Too Short ou encore Try Me. Son album Is It Because I'm Black (1970) vaut également le détour.