
Djeli Moussa Diawara est le demi-frère de Mory Kanté, et si ce dernier est largement plus célèbre et réputé à l'échelle internationale, cet album qui porte son nom (parfois intitulé Yasimika) m'a procuré un plaisir jamais atteint dans la discographie de Kanté. À ranger aux côtés de Toumani Diabaté, Ballaké Sissoko, Rokia Traoré et Ali Farka Touré (lire le billet).
Les sons du balafon et de la kora (les équivalents africains du xylophone et de la harpe) sont tout simplement magnifiques, et même si on ne comprend pas le contenu des histoires ("djeli" signifie "griot", un poète et musicien ambulant, dépositaire de la tradition orale), l'atmosphère musicale typiquement mandingue, avec ses cœurs féminins, porte un vent de fraîcheur vivifiant en direction de l'Afrique de l'Ouest.
Extrait de l'album : Haidara.

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