mardi 12 mars 2024

Hitokiri, le châtiment (人斬り, Hitokiri), de Hideo Gosha (1969)

hitokiri_le_chatiment.jpg, févr. 2024

Servitude aveugle d'un ronin bourrin Hitokiri est une grosse gourmandise offerte par Hideo Gosha dans le registre du chanbara iconoclaste, pas nécessairement de la trempe des Trois Samouraïs hors-la-loi ou Le Sabre de la bête pour rester dans le même sillon thématique, mais doté de très solides  […]

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lundi 26 février 2024

Histoire de fantômes japonais (東海道四谷怪談, Tōkaidō Yotsuya Kaidan), de Nobuo Nakagawa (1959)

histoire_de_fantomes_japonais.jpg, févr. 2024

Vengeance spectrale Il y a un côté presque matriciel dans cette histoire de fantômes japonais (ne serait-ce que le titre), basée sur le conte "Yotsuya kaidan" issu du théâtre kabuki et égrainant des thématiques très classiques qui dépassent largement les frontières nationales, trahison,  […]

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jeudi 15 février 2024

Requiem pour un massacre (みな殺しの霊歌, Minagoroshi no reika), de Tai Katō (1968)

requiem_pour_un_massacre_A.png, févr. 2024

"The cycle of divine punishment must be fulfilled." Requiem pour un massacre (rien à voir avec le célèbre film de Elem Klimov ), aussi connu sous son titre international "I, the Executioner", est un excellent représentant — bien que très méconnu — de ce que le cinéma japonais  […]

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vendredi 26 janvier 2024

L'Auberge du mal (いのちぼうにふろう, Inochi bonifuro), de Masaki Kobayashi (1971)

auberge_du_mal.jpg, janv. 2024

Une bonne action chez des malfrats et des soulards, au péril de leurs vies Petite particularité de visionnage : il s'agit du premier film japonais que vois suite à la lecture de l'essai de Jun'ichirō Tanizaki, Éloge de l'ombre, et les deux heures qui ont défilé n'ont fait qu'étayer la thèse de  […]

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lundi 22 janvier 2024

Éloge de l'ombre (陰翳礼讃, In'ei raisan), de Jun'ichirō Tanizaki (1933)

eloge_ombre.jpg, janv. 2024

Le beau et le laid, le propre et le sale, le sombre et le clair L'essai de Jun'ichirō Tanizaki sur l'esthétique japonaise est à la fois court, dense, et déconcertant. Il faut dire que pour aborder la question du beau, et avant de développer sa pensée sur l'opposition entre l'esthétique asiatique  […]

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mercredi 20 décembre 2023

Printemps précoce (早春, Sōshun), de Yasujirō Ozu (1956)

printemps_precoce.jpg, déc. 2023

Adultère et renouveau amoureux C'est la première (dans mon expérience en tous cas) et probablement l'unique fois que Ozu aborde le thème de l'infidélité dans un film, conférant de facto à Printemps précoce un parfum singulier, en rupture avec les thématiques qu'il aura invariablement creusées au  […]

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jeudi 14 décembre 2023

Été précoce (麦秋, Bakushū), de Yasujirō Ozu (1951)

ete_precoce.jpg, déc. 2023

Le retour de Noriko aka Hara Le cinéma d'Ozu est probablement bien défini, en première instance mais aussi, je trouve, de manière tout à fait valable, comme des variations plus ou moins marquées autour des mêmes thèmes qui reviendront du début à la fin de son parcours de cinéaste. Quand on a déjà  […]

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lundi 11 décembre 2023

Le Fils unique (一人息子, Hitori musuko), de Yasujirō Ozu (1936)

fils_unique.jpg, déc. 2023

Désillusion et acceptation Les histoires de filiation, qu'elles soient contrariées ou dissimulées, sources de bonheur ou de mélancolie, traversent de part en part le cinéma d'Ozu et s'accompagnent systématiquement de thématiques transverses, l'évolution de la culture japonaise, le conflit entre  […]

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mardi 28 novembre 2023

Le Serment rompu (破戒, Hakai), de Kon Ichikawa (1962)

serment_rompu_A.jpg, nov. 2023

Dilemme des burakumin C'est probablement le film de Kon Ichikawa dans lequel les vannes du mélodrame sont le plus grandement ouvertes, loin devant l'histoire d'un acteur de kabuki dans La Vengeance d'un acteur ou celle de la tyrannie d'une famille à travers les décennies développée dans Le Fils de  […]

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jeudi 23 novembre 2023

Le Pavillon d'or (炎上, Enjō), de Kon Ichikawa (1958)

pavillon_d-or.jpg, nov. 2023

Brûle ce que tu as adoré Quand Kon Ichikawa adapte un récit de Yukio Mishima (lui-même inspiré d'un événement survenu en 1950), le résultat tranche assez fortement dans le ton par rapport à ce qu'on peut connaître par ailleurs, que ce soit les films en temps de guerre (Feux dans la plaine 1959, La  […]

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