Cet album, plus que les autres du même groupe, fait ressortir la monotonie du chant de Bill Callahan (aka Smog), ancré dans sa tessiture de baryton. A River Ain't Too Much to Love n'explore pas les registres musicaux comme avait pu le faire Knock Knock par exemple, et préfère se concentrer sur sa dominante folk-rock, très introspective, comme enfermée dans une ambiance léthargique au tempo lent. La tonalité mélancolique est donnée d'entrée de jeu avec le premier morceau Palimpsest, mais c'est Rock Bottom Riser qui concentre le meilleur de l'album sur ce segment — en plus d'évoquer de nombreuses images de Sam Now, le documentaire fort émouvant de de Reed Harkness dont ce morceau illustrait le générique de fin.
Extrait de l'album : Rock Bottom Riser.
À écouter également : Palimpsest et Say Valley Maker.
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